Dès les premières minutes du film, les parents de Judy expriment leurs craintes :
"Il vaut mieux ne pas rêver trop grand… comme ça, on n’est pas déçu."
Et là, quelque chose de profond se joue.
Les parents ne sont pas méchants. Ils aiment leur fille. Ils veulent la protéger. Mais ce qu’ils appellent « prudence », c’est en réalité leur propre peur. La peur qu’elle échoue, qu’elle souffre, qu’elle soit rejetée dans un monde qu’ils savent dur.
Mais cette peur, au lieu de l’armer, la freine. Et ce qu’ils ne réalisent pas, c’est que leurs mots ont du pouvoir. Un pouvoir capable de briser les ailes d’un rêve encore fragile.
💬 Quand on dit à un enfant (ou à soi-même) : “C’est trop difficile.” “Ce n’est pas pour toi.” “Tu risques d’échouer.”
…on pense protéger. Mais on limite. On projette nos propres insécurités. Et on installe une croyance invisible mais tenace : je ne suis pas capable.
Mais Judy, elle, refuse cette idée. Elle décide de ne pas hériter des peurs de ses parents. Elle fait un autre choix. Elle choisit la foi en elle, plutôt que la sécurité des autres.
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